Névrosée ou asexuelle ? Please help

Vous avez des questions sur l'asexualité ?
C'est ici que ça se passe.
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Sierra
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Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Sierra »

Bonjour à tous, je suis viens d’arriver sur ce forum car je me pose énormément de questions depuis quelques jours. Je voudrais poser beaucoup de choses me concernant, je vous préviens tout de suite que mon post va être très long et risque de comporter de la matière un peu sensible pour des personnes mineures (rien de détaillé, que des généralités, mais je préfère prévenir pour être sûre).



J’ai 23 ans, et cela fait environ 6 ans que je n’ai pas eu de rapports sexuels, pour de multiples raisons que je vais expliquer.

Étant collégienne, j’ai expérimenté comme à peu près tout le monde mes premiers émois amoureux, mais aussi le début d’une profonde dépression que je traîne avec moi, non « traitée », depuis mes 14-15 ans. Je suis très angoissée de nature, je réfléchis et intellectualise beaucoup trop les choses, je suis hyperémotive, et j’en passe. J’ai eu mes premières (et seules) relations sexuelles à 16 et 17 ans, et n’en ai jamais pris de plaisir. Je sais qu’une femme peut mettre plusieurs années avant d’éprouver du plaisir en faisant l’amour, et puis il faut dire aussi qu’à 16 ans, on est pas très expérimenté…
Mais le fait est que depuis je n’ai plus jamais ressenti le besoin ni l’envie d’avoir des relations sexuelles. Je peux être attirée physiquement et intellectuellement par quelqu’un, mais ça n’ira jamais plus loin que l’envie que cette personne me prenne dans ses bras et me fasse des bisous « chastes » (les baisers avec la langue me dégoûtent profondément).

Pour en revenir à mes problèmes psychologiques, je souffre d’un énorme manque de confiance en moi, et, même si je ne déteste pas mon corps, je ne supporte plus de le montrer. Mon premier copain était toujours en train de critiquer tout un tat de petits détails à propos de mon corps, et je pense que c’est en partie à cause de ça que j’ai un blocage depuis.

Aujourd’hui, je me considère comme souffrant d’un trouble de la personnalité évitante dont voici les principales caractéristiques :
• Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d'être critiqué, désapprouvé ou rejeté ;
• réticence à s'impliquer avec autrui à moins d'être certain d'être aimé ;
• est réservé dans les relations intimes par crainte d'être exposé à la honte et au ridicule ;
• craint d'être critiqué ou rejeté dans les situations sociales ;
• est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d'un sentiment de ne pas être à la hauteur ;
• se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres ;
• est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s'engager dans de nouvelles activités par crainte d'éprouver de l'embarras.
Je vous mets l’article complet pour plus d’informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de ... %A9vitante

Que les choses soient claires, ceci n’a pas été diagnostiqué par un psychologue, mais tous les points copiés ici me concernent (et ainsi qu’une majorité de tout ce qui est dit dans l’article). Et je sais aussi que quand on cherche sur internet, on a toutes les maladies du monde (surtout quand il s’agit de wikipédia et doctissimo), mais le fait est que si je devais décrire en plusieurs points la personne que je suis aujourd’hui, c’est la « catégorie » qui me conviendrait le mieux.
J’ai déjà vu une psychologue, en fait on m’y a forcé car je n’ai aucune confiance en ces gens (payer quelqu’un pour m’écouter ? Ce concept me répugne au plus au point), et ça c’est très mal passé (elle ne prenait même pas deux minutes pour relire ses notes, et d’une séance à l’autre il fallait réexpliquer des choses… elle me donnait des exercices à faire et ne s’en souvenait même plus la foi d’après !). Certains d’entre vous me diront qu’il ne faut pas s’arrêter à un échec, et ils auront raison, mais je ne peux tout simplement pas parler en face à face avec un inconnu comme ça.

En ce qui concerne le sexe en lui-même, il m’arrive de me masturber, mais je ne prends aucun plaisir à la pénétration. Je n’ai pas de fantasmes sexuels, et le fait même de m’imaginer avoir des rapports sexuels me répugne un peu. Je n’ai jamais voulus d’enfants, je n’en veux toujours pas (je n’aime pas les enfants). Je suis extrêmement mal-à-l’aise avec les gens, et très à l’aise avec les animaux.
J’ai aussi tendance à dire que je redirige tout l’instinct maternel que je peux avoir sur mes chats, et généralement ça fait rire les gens, mais je le pense vraiment. Quand je vois comment les gens se comportent avec leurs enfants, je remarque que j’agis pareil avec mes chats.
Je n’éprouve pas vraiment le désir de passer mes jours avec quelqu’un parce que j’ai besoin d’énormément d’intimité et de temps en solitaire, et que je ne pense pas que je puisse trouver un jour une personne qui supporterait ça. Ça et le fait que mes relations amoureuses m’ont toujours reprochés de privilégier mes chats au point d’en être jaloux… Cela dit, j’éprouve le désir d’éprouver le désir d’avoir quelqu’un à mes cotés, en quelque sorte.

Bref, au regard de tout ça, je voudrais savoir si je suis vraiment asexuelle ou juste trop névrosée. Ou est-ce que les deux sont liés (ma dépression influerait sur ma sexualité) ? Je voudrais savoir s’il y a des personnes ici qui ont plus ou moins les mêmes problèmes, et comment elles voient tout cela.
Je sais que l’important ce n’est pas de se mettre dans une case (je suis généralement la première à le dire), mais j’ai vraiment besoin de repères.
Depuis toutes ces années de célibat je me suis toujours dis que c’était une passade, et je me suis toujours passivement considérée comme asexuelle, mais jamais sérieusement, plutôt comme une sorte de blague à moi-même. Jusqu’à très très récemment je ne savais même pas que l’asexualité était reconnue, pour moi il était même impossible que ça existe, je pensais que j’étais juste défaillante à cause de tout ce que je traîne.

L’idée d’être asexuelle ne me dérange pas. J’en ai pleuré quand j’ai considéré la chose sérieusement et que j’ai découvert que c’était une réalité (c’est tombé sur moi comme une chape de plomb), parce que ça faisait encore une chose en plus de déficient chez moi. Mais je vis comme ça depuis des années et ça ne me dérange pas. Le sexe à deux ne me manque pas (au contraire en fait), et je n’éprouve vraiment jamais aucun désir sexuel pour une personne.
Quand je tombe « amoureuse », c’est en quelque sorte à la manière d’un enfant (sans les paillettes et les petits cœurs roses quand même… mais sans toute la partie nudité+acte sexuel non plus). Je peux être excitée à la vue de deux personnes faisant l’amour (de n’importe quel sexe et de n’importe quel sexualité), mais dès que ça me concerne c’est juste non. Ça ne me manque pas. La seule chose qui me manque vraiment c’est de l’affection tendre et le fait d’être aimée.

Désolée pour le pavé, mais je ne pouvais vraiment pas résumer ça en une phrase ou deux. Je sais que vous n’êtes pas des psychologues (d’ailleurs s’il y en a un qui se cache parmi vous je ne lui cracherai certainement pas dessus), et que je devrais probablement me tourner vers un pour mieux aborder tout ça, mais comme je l’ai déjà dis à l’heure actuelle c’est impossible pour moi.
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loulou59
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par loulou59 »

Sierra a écrit : J’ai eu mes premières (et seules) relations sexuelles à 16 et 17 ans, et n’en ai jamais pris de plaisir.
Mais le fait est que depuis je n’ai plus jamais ressenti le besoin ni l’envie d’avoir des relations sexuelles. Je peux être attirée physiquement et intellectuellement par quelqu’un, mais ça n’ira jamais plus loin que l’envie que cette personne me prenne dans ses bras et me fasse des bisous « chastes » (les baisers avec la langue me dégoûtent profondément).
L’idée d’être asexuelle ne me dérange pas.je vis comme ça depuis des années et ça ne me dérange pas. Le sexe à deux ne me manque pas (au contraire en fait), et je n’éprouve vraiment jamais aucun désir sexuel pour une personne.
Bonsoir et bienvenue!
Je pense que tu réponds toi même a ta question, si tu n'a jamais ressentie l'envie d'avoir des relations sexuelles avec un conjoint, que tu n'en ressent pas le besoin et qu'au final ça ne te dérange pas, tu es donc asexuelle.
j'irai même jusqu’à dire que tu es heteroromantique.

Apres , pour ce qu'il est de ton trouble de la personnalité, tu en es bien consciente mais tu , pour tes raisons, ne veux pas etre suivie... je pense que c'est une mauvaise idée, tu devrais voir un psychiatre, pas un psychologue, mais surtout pas n'importe lequel, un professionnel qu'on t'aurai conseillé pour ses competences, enfin un pro qui sait vraiment de quoi il parle. le probleme avec les psychiatre c'est qu'ils sont beaucoup "ancienne ecole" et ne mettent pas leurs connaissances a jour, ce qui est tres penalisable pour le genre de troubles de la personnalité dont on est porteur. mais il y en a certtains qui valent le coup (heureusement!). je pense au mien qui est aussi professeur au CHRU de lille et il sait tres bien ce qu'il dit. (mais je suis quand meme passé par 3/4 psy avant de le trouver)
apres si ton asexualité et lié a ton trouble de la personnalité, je ne penses pas. ( apres c'est mon avis perso, si ça tombe je me plante carrement!)

finalement tu es loin d'etre la seule dans ce cas (moi meme trouble de la perso et heteroromantique) et beaucoup d'autres aussi sur ce forum. donc encore une fois bienvenue parmis les gens comme toi ! :D
si tu veux continuer a discuter par mp je suis tout a toi !
Dernière modification par loulou59 le 19 févr. 2014, 23:42, modifié 1 fois.
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Hijo »

Ho la la j'ai l'impression de me lire, comme tu me ressembles !

Je ne pense pas que tes troubles de la personnalité soient liés à ton asexualité ou qu'ils influent sur elle car beaucoup de S sont comme tu te décris aussi ! Les hyperémotifs sont considérés comme des tares je trouve, même pas le droit d'être à l'extrême de ses émotions aujourd'hui, c'est fou ça. Néanmoins lorsqu’on s'abîme soit-même, faut réagir. Mouais, suis mal placée pour le dire, alors que je rechigne à trouver du soutien.

Je me suis faite la réflexion une fois... et je pense que le souci, par exemple mon incapacité à vivre pleinement me tue parce j'ai un grand besoin d'évasion. Ne pas assouvir ses désirs, pas sexuels hein, mais ses désirs en général est frustrant. Et parfois ce qu'on dit ne pas vouloir est quelque chose qu'on désire secrètement.

Alors encore une fois, la sexualité c'est un détail à mon sens, se sentir bien vivre c'est ça le vrai manque selon moi.

Mais je te comprend trop bien...

PS : Moi aussi j'adore les animaux et la nature, j'en suis gaga ;)
Dernière modification par Hijo le 20 févr. 2014, 17:09, modifié 1 fois.
Hijo

Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Hijo »

Le problème c'est que de ton point de vue, tu ne sais que ce que j'en dis dans ce message, en même temps c'est logique ! Tu déduis d'après ce que tu lis :D Mais il y a trop d'éléments, de variables ou je ne sais quoi encore pour dire que ma vie est beaucoup trop compliquée.
Dernière modification par Hijo le 20 févr. 2014, 17:11, modifié 1 fois.
Hijo

Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Hijo »

Ah mais tu as tout à fait raison, bien sûr que j'ai encore beaucoup d'espoir, sinon je ne serais pas là. Mais bon tu as quand même bien cerner la chose ^^

C'est sympa de ta part, merci :D Pour l'avatar t'es pas loin non plus, mais c'est surtout que j'aime l'eau et nager avec une bouée ! :mrgreen: Vivement à nouveau l'été et la piscine !
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Sierra
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Sierra »

Merci à tous pour vos réponses, ça et parcourir un peu le forum m'a aidé a mieux comprendre l'asexualité, et aussi à mieux me comprendre.

Hijo, ça fait vraiment bizarre de savoir que quelqu'un s'identifie à ce point à ce que j'ai écris. Ce que tu as écrit dans ta réponse me correspond aussi tout à fait. Je ne suis pas suicidaire (j'ai même très peur de mourir), je suis aussi complètement isolée, j'ai toujours cette espèce paranoïa en moi qui me persuade que les gens se moquent de moi et m'utilisent parce que je suis gentille (je ne sais pas dire non, je ne sais pas refuser les choses et j'ai tellement besoin de reconnaissance que parfois je vais même jusqu'à offrir mon aide pour des choses que je n'ai pas du tout envie de faire), et les gens ne savent pas du tout qui je suis vraiment.

En fait, depuis le début de ma dépression j'ai pris l'habitude de me dédoubler. J'ai toujours été très joyeuse de nature quand j'étais enfant et ado, je souris tout le temps et je ris très souvent quand je suis en "public", c'est un peu le masque que je porte parce que je sais que si je dévoile vraiment qui je suis, les gens vont me laisser tomber. Alors quand je commence à expliquer que je suis profondément dépressive au point de parfois louper des semaines entières de cours parce que je n'arrive tout simplement pas à franchir la porte de mon appartement, les gens ne conçoivent même pas que ce soit possible, et c'est un cercle vicieux car de ce fait je suis incomprise, et je me force à porter ce masque de rire et de bonne humeur avec encore plus de ferveur, et le fossé se creuse toujours plus.
J'ai de plus des relations extrêmement compliquées avec ma famille, et les choses sont telles que j'ai renoncé à en parler avec eux et que je suis obligé de mentir constamment.

J'ai aussi comme toi un grand désir d'évasion, que je ne pourrais assouvir que si je n'avais plus trois mille choses qui me pèsent constamment sur la conscience (et aussi mes chats que je ne peux pas quitter), alors pour y "remédier" je me réfugie énormément dans l'imaginaire. Je sais aussi que c'est très mauvais, là encore c'est un cercle vicieux car plus je suis déçue par la vie et plus je cherche du réconfort dans ma tête, plus je me coupe du monde et plus je deviens sensible et en faiblesse par rapport au monde extérieur. Je n'ai pas envie de mourir, mais si je pouvais faire en sorte que le monde tout autour puisse cesser d'exister, je le ferais sans hésitation je pense.

Et ma sexualité dans tout ça (ou le sexe de manière plus précise), ce n'est même plus secondaire, c'est très loin tout en bas de la liste. Me découvrir asexuelle ne m'étonne même pas. Comme je l'ai déjà dis ça m'a fait un choc, mais en fait ça coule de source pour moi, ça a toujours été là. Mes expériences sexuelles je les ai eues parce que j'avais envie de découvrir tout ça (quand on est au collège/lycée c'est un des sujets centraux de préoccupation), mais finalement j'en ai conclu que c'est comme quand on veut absolument te faire goûter un plat "trop bon" ou te montrer un film "trop bien" et qu'une fois que tu as essayé, ça te laisse profondément indifférent.
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loulou59
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par loulou59 »

Ewe a écrit :@ NewAge,
Tu voudrais pas nous faire un pti résumé de cette longue page en anglais ...? Juste en quelques phrase nous dire en gros sa théorie. :)
Présentation.
Ce site présente des informations sur une approche psychologique de développement de la personnalité appelée la théorie de la désintégration positive. La théorie a été développée par Kazimierz Dabrowski (1902 - 1980), un psychologue et psychiatre polonais.

Les deux Dabrowski et son travail ont fait face à de nombreux obstacles. Personnellement, il a été gravement touchée par les deux guerres mondiales. Son travail est toujours allé à contre-courant. Imaginez une croissance personnelle humaniste de la théorie de promouvoir dans l'atmosphère politique de la Pologne dans les années 50 et 60. Un autre problème a été la langue. Dabrowski a écrit en polonais et traduit ses œuvres en français et en espagnol. L'anglais était la dernière langue qu'il a appris et probablement le plus difficile en termes de saisir toute la subtilité de ses idées. En dépit de ces problèmes, Dabrowski a persévéré dans ses études sur le développement humain, a développé sa théorie et pratique psychiatrie toute sa vie.

Dabrowski est décédé en 1980 et ses élèves a continué à explorer les carrières de leur propre. Beaucoup de ces étudiants continuent d'étudier et de prendre la parole sur la théorie, la plupart avancer une compréhension très personnelle de ce que signifie la théorie à eux. Pour beaucoup, la théorie est devenu un ami de longue date.

Depuis 1980, il ya eu une petite, mais constante de la demande pour les travaux de Dabrowski. Cette demande a largement évolué aux États-Unis où Michael Piechowski appliqué sa vision de la théorie à l'éducation doué. Piechowski souligne hyperexcitabilité et ignore largement les autres aspects de la théorie dont la désintégration positive et le rôle de psychonévrose. Beaucoup dans l'enseignement et dans l'éducation doués se sont tournés vers la théorie de Dabrowski pour aider à fournir un contexte pour des expériences intenses de leurs élèves. Bien qu'une petite partie de la théorie générale, l'application de la zone doué a généré un certain nombre de maîtrise et de doctorat thèses et introduit la théorie à un large public, un public désireux d'en savoir plus sur Dabrowski et sa théorie. Cette page Web a été créé en 1995 pour aider à fournir ces informations et de remplir mon engagement à M. Dabrowski pour essayer de garder sa théorie en vie.

Le lecteur intéressé par Dabrowski a fait face à une grave pénurie de ressources, en particulier de de Dabrowski anglais fonctionne. Ses livres sont épuisés depuis longtemps et rare, et ses papiers non publiés sont tenues, mais pas diffusés. Pour aider à remédier à la situation, les grands livres en anglais ont été numérisées et sont disponibles sur un DVD sous forme de fichiers PDF. Il ya aussi beaucoup d'excellents ouvrages polonais par Dabrowski sur la théorie, sur la psychothérapie, sur l'éducation et sur la philosophie qui attendent la traduction en anglais. Un DVD avec des scans de 10 des livres polonais est également disponible maintenant. Conférences et ateliers consacrés à la DPT continuent d'avoir lieu.

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Être accueillis névrosés. *
La souffrance, la solitude, le doute de soi, la tristesse, le conflit interne, ce sont nos sentiments que nous n'avons pas appris à vivre avec, que nous n'avons pas réussi à apprécier, que nous rejetons aussi destructeur et complètement négatif, mais en fait ils sont les symptômes d'une élargissement de la conscience. Dr Kazimierz Dabrowski a passé 45 années rassemblant une image complète de la croissance de la psyché humaine de l'intégration primitive à la naissance, la personne avec un potentiel pour le développement connaîtra une croissance comme un relâchement de la structure psychique stable accompagnée de symptômes de psychonévroses. La réalité devient niveaux multiples, les choix entre les royaumes supérieurs et inférieurs de comportement occupent notre pensée et nous marquent en tant qu'humain. Dabrowski a appelé ce processus de désintégration positif, il déclare que psychonévrose n'est pas une maladie et il insiste sur le fait que le développement ne passe pas par la psychothérapie, mais que la psychothérapie est automatique lorsque la personne est consciente de son développement.

Pour Dabrowski, une véritable thérapie est autopsychotherapy, c'est l'auto d'être conscient de soi à travers une longue enquête interne, une cartographie de l'environnement intérieur. Il n'y a pas de techniques pour éliminer les symptômes parce que les symptômes constituent la richesse très psychique à partir de laquelle développer une prise de conscience croissante de corps, l'esprit, l'humanité et le cosmos. Dabrowski donne naissance à ce processus s'il le peut.

Sans introspection intense et douloureuse et la réflexion, le développement est peu probable. Symptômes névrotiques devraient être embrassés et transformés en inquiétudes sur les problèmes de droits d'un ordre toujours plus haut. Si psychonévroses continuent d'être classés comme une maladie mentale, alors c'est peut-être une maladie mieux que la santé.

"Sans passer par des expériences très difficiles et même quelque chose comme psychonévrose et névrose nous ne pouvons pas comprendre les êtres humains et nous ne pouvons pas réaliser notre développement multidimensionnel et multi-niveaux vers des niveaux toujours plus élevés." Dabrowski.

* Tiré du film Filmwest, être accueillis névrosés.

Dabrowski a capturé l'essence de psychonévroses et le développement dans son poème: être accueillis névrosés.

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Une très brève esquisse de la théorie de Dabrowski.
par W. Tillier

Quatre citations séminales ouvrent la voie:

1). «Personnalité:. Une conscience de soi, l'auto-choisi, affirmées, et auto-déterminée unité de qualités psychiques individuels essentiels personnalité telle que définie ici apparaît au niveau de l'intégration secondaire" (Dabrowski, 1972, p 301.).

2). "La propension à changer son environnement interne et la capacité d'influencer positivement l'environnement extérieur indiquent la capacité de l'individu à se développer. Presque comme une règle générale, ces facteurs sont liés à l'augmentation de l'excitabilité mentale, des dépressions, de l'insatisfaction avec soi-même, des sentiments d'infériorité et culpabilité, des états d'anxiété, les inhibitions, et les ambivalences -. tous les symptômes que le psychiatre a tendance à étiqueter psychonévrotique Étant donné une définition de la santé mentale que le développement de la personnalité, on peut dire que toutes les personnes qui présentent un développement actif dans le sens d'une plus niveau de la personnalité (y compris la plupart des patients névrotiques) sont en bonne santé mentale "(Dabrowski, 1964, p. 112).

3). "Processus psychonévrotiques intenses sont particulièrement caractéristique d'un développement accéléré dans sa course vers la formation de la personnalité. Selon notre théorie accéléré le développement psychique est en fait impossible sans transition à travers des processus de nervosité et psychonévroses, sans conflits internes et externes, sans inadaptation aux conditions réelles dans Afin de réaliser l'ajustement à un niveau plus élevé de valeurs (pour ce qui devrait être »), et sans conflits avec les réalités de niveau inférieur en raison de choix spontané ou délibéré de renforcer le lien avec la réalité de niveau supérieur» (Dabrowski, 1972, p. 220).

4). "Psychonévroses« en particulier ceux d'un niveau supérieur »sont l'occasion de« prendre sa vie en mains propres un. Ils sont expressifs d'un lecteur d'autonomie psychique, en particulier l'autonomie morale, par la transformation d'une structure plus ou moins primitivement intégré. Cette est un processus dans lequel l'individu devient lui-même un agent actif dans sa désintégration, et même une panne. Ainsi, la personne trouve un «remède» pour lui-même, pas dans le sens d'une réhabilitation, mais plutôt dans le sens d'atteindre un niveau plus élevé que le celle où il se trouvait avant la désintégration. Cela se produit par un processus d'une éducation de soi et d'une transformation psychique interne. L'un des principaux mécanismes de ce processus est un sentiment continuel de regarder en soi-même, comme si de l'extérieur, suivi d'un affirmation consciente ou négation des conditions et des valeurs dans les environnements internes et externes Grâce à la création constante de lui-même, bien que le développement du milieu psychique interne et le développement de pouvoir discriminant à l'égard à la fois des milieux interne et externe -. une personne passe par des niveaux toujours plus élevés de «névroses» et en même temps à travers des niveaux toujours plus élevés de développement universel de sa personnalité »(Dabrowski, 1972, p. 4).

Ces citations capturer le coeur de la théorie de Dabrowski de désintégration positive. La théorie décrit un processus de développement de la personnalité - la création d'une personnalité unique.

La plupart des gens se socialiser dans leurs expériences familiales et scolaires précoces. Ils acceptent largement les valeurs et les mœurs de la société avec peu de question et n'ont pas de conflit interne en respectant les tenents de base de la société. Dans certains cas, une personne commence à remarquer et à imaginer «plus de possibilités» dans la vie. Ces disparités sont entraînés par une hyperexcitabilité - une réaction intense, et l'expérience des stimuli de la vie au jour le jour. Finalement, sa perception de la réalité se différencie en une hiérarchie et tous les aspects de la vie à la fois externe et interne vient d'être évaluée sur un continuum vertical de 'faible par rapport supérieur. Cette expérience crée souvent une série de conflits profonds et douloureux entre la baisse, les perceptions «habituels» et les réactions basées sur un de l'hérédité et de l'environnement (socialisation) et plus, volitifs «possibilités». En la personne en développement, ces conflits peuvent conduire à des désintégrations et psychonévroses, pour Dabrowski, caractéristiques de croissance avancée. Finalement, à travers les processus de développement avancé et la désintégration positif, on est en mesure de développer le contrôle des réactions et des actions de un. Finalement, le développement aboutit à l'inhibition et l'extinction des niveaux inférieurs de la réalité et de comportement et leur transcendance par la création d'un supérieur, autonome et stable moi idéal. L'acceptation par cœur des valeurs sociales cède à une hiérarchie d'un examen critique et choisi des valeurs et des objectifs qui devient une expression unique de l'auto - devenir son idéal de la personnalité.

Dabrowski a reconnu l'influence forte et primitive de l'hérédité (le premier facteur) et la robotique, la déshumanisation de rôle (et désindividualisation) de l'environnement social (le second facteur). Il décrit également un troisième facteur d'influence, un facteur émergeant mais hérédité dépassement -. "Son activité est autonome en ce qui concerne le premier facteur (de héréditaire) et le second facteur (environnement) Elle consiste en une attitude sélective en ce qui concerne les propriétés de son propre caractère et de tempérament, ainsi que, à des influences environnementales "(Dabrowski, 1973, p. 80). Le troisième facteur est d'abord exprimé quand une personne commence à résister à leurs pulsions inférieures et les réponses habituelles caractéristiques de la socialisation. Autonomie émergents se reflète dans les choix conscient et volontaire envers ce qu'une personne perçoit comme «supérieur» dans leurs milieux internes et externes. Au fil du temps, cette «nouvelle» mise en forme consciente de la personnalité est de refléter un individu «personnalité idéale,« une hiérarchie intégrée des valeurs décrivant le sens dont on veut être et comment on veut vivre la vie. Avec la nouvelle liberté et la force du troisième facteur, une personne peut voir et éviter le plus faible dans la vie et de transcender à des niveaux plus élevés. Le «devrait être» de la vie peut remplacer la ce qui est. " Il est important de réaliser que ce n'est pas simplement une actualisation de soi-même est, elle implique un travail conscient énorme pour différencier le plus élevé et plus faible dans l'auto et en s'éloignant de buts égoïstes et égocentriques inférieure vers une image idéalisée de la façon dont «vous devriez être. '

L'auto idéalisé est construit consciemment sur la base de deux fondations émotionnelles et cognitives. Emotions et cognition s'intègrent et se traduisent par une nouvelle approche de la vie - sentiments directe et la forme des idées, des objectifs et des idéaux, ses idéaux travaillent à exprimer ses sentiments. imagination est un élément essentiel dans ce processus - nous pouvons littéralement imaginer comment il doit être et comment pourrait être dans cette établit idéaux pour essayer d'atteindre.

Initialement, les personnes qui agissent en bas impulsions ou qui sont tout simplement émuler un robot société ont peu d'auto conflit. La plupart des conflits sont externes. Au cours du développement, l'affrontement entre le comportement réel et de l'environnement et les idéaux imaginés un crée beaucoup de conflits internes. Ce conflit motive littéralement l'individu pour résoudre la situation, idéalement en inhibant les aspects qu'il juge inférieure et en accentuant les aspects qu'il juge supérieur. Au plus haut niveau, il ya une nouvelle harmonie de la pensée, l'émotion et l'action qui élimine les conflits internes. L'individu se comporte en accord avec leur propre idéal de la personnalité et de la structure de la valeur dérivée consciemment et se sent pas de conflit interne donc. Souvent focalisation externe d'une personne se déplace à «faire du monde un meilleur endroit."

En décrivant le développement, Dabrowski élaboré cinq niveaux qui se produisent dans les trois phases de base. La première étape, niveau I, implique une expression intégrée, mais le niveau inférieur des forces héréditaires et sociaux. Dabrowski a qualifié cette unilevel un ou primaire. L'individu éprouve peu de conflit intérieur et est d'abord largement ignorée des «possibilités supérieures de la vie." La deuxième phase se caractérise par le processus de désintégration et psychonévroses sont des caractéristiques communes de ces niveaux (niveaux II, III et IV). La sécurité familier de l'habitude est brisée par les doutes que la personne vient de découvrir des niveaux plus élevés dans la vie. Le rapport continuum plus faible témoigne d'un changement à l'expérience à plusieurs niveaux de la vie (de niveaux III et IV). La troisième phase, de niveau V, est le plus haut niveau, deuxième intégration, caractérisée par l'expression de sa personnalité unique et autonome.

. .
.voila!
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ardnas
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par ardnas »

newAje a écrit :Théorie de la Désintégration Positive de Dabrowski? http://positivedisintegration.com/
Lecture très intéressante pour ma part. Merci.
newAje a écrit :"névrosés" est ironique... Ce mot peut être utilisé à tort par d'autres personnes (ou fou, folle, mytho, etc.), médecins, et même soi-même alors qu'il ne s'agit d'une maladie que si l'on considère que ne pas être dans la norme serait une maladie. C'est un état de conscience et de relation au monde et aux autres différent.
Idem
newAje a écrit :La théorie en elle-même décrit les processus d'intégration et de désintégration, positive et négative, horizontale et verticale, qui permettent à une personnalité de se construire: le pourquoi, le comment, et les différents résultats qui en découlent.
Idem


Le condensé de 16 pages en PDF m'intéresse également, puis-je le recevoir en MP s'il te plaît ?
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Luzerne
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Luzerne »

Sinon mettre de l'eau dans son vin c'est bien aussi parfois... :roll:

Pour en revenir un tant soit peu au sujet,

Sierra, je comprends ce que tu ressens car je pense moi aussi "souffrir" de ce trouble de la personnalité. En effet j'ai de gros problèmes sociaux qui correspondent en tout points avec ceux décrits pour ce trouble. Les situations inconnues me font particulièrement peur, je n'arrive pas à parler aux gens, je réagis très mal à certaines situations banales.
En début d'année j'ai failli commencer à voir un psy qui traitait ce genre de problèmes, je voulais m'orienter vers une TCC, thérapie cognitive comportementale car j'avais lu que c'est ce qui marche le mieux dans ces cas là. Si ça peut t'aider ;)
Bon par contre j'ai abandonné l'idée.. Peut être jusqu'à ce qu'elle me reprenne à cause d'une "crise" =p Je m'accroche à mes projets pour essayer d'évoluer dans le bon sens et par moi même, sans aide extérieure pour le moment :)

Quoi qu'il en soit je te souhaite beaucoup de courage !


PS : Ça devient assez chiant de lire des prises de bec sur tout le forum.
« Le sourire coûte moins cher que l'électricité et il éclaire mieux. » Alphonse Daudet

^^
damss11
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par damss11 »

Sierra,
Pardon pour la réponse tardive, mais je suis tombé sur ce post complètement par hasard au cours d'une recherche de documents.
Outre cette question de l'asexualité ou non, plusieurs indices me laissent penser qu'il y a une possibilité pour que tu sois un "zèbre" non détecté, autrement appelés adultes surdoués ou à haut potentiel... Même si cela te semble hautement improbable ou ridicule, je te conseille vivement de te renseigner même un peu sur le sujet, voire de consulter un psy spécialisé dans ces questions (il y a certainement autant de bons psys que de mauvais, le rôle d'un bon n'est pas seulement de t'écouter, mais surtout de t'aider à prendre du recul sur toi, à comprendre ta manière d'être et de fonctionner que ce soit dans tes actions ou ta pensée au quotidien).
Ne te décourage pas, et bonnes recherches ;)
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Lain
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Re: Névrosée ou asexuelle ? Please help

Message par Lain »

Mince, ce poste date. Je m'y reconnais vraiment beaucoup, puisque moi-aussi de grosse difficulté à sociabiliser (et une bonne dépression que je me traîne depuis l'adolescence). Je ne m'étalerais pas là-dessus, car je suis depuis mon téléphone - et que j'ai la flemme - mais si quiquonque est dans cette situation, je serai ravie qu'on nous en discutions !
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